Catastrophe aux États-Unis : Le premier perdant de la guerre du pétrole est déjà connu

La situation dans le secteur énergétique américain est comparée à un «bain de sang».

Les compagnies pétrolières américaines récoltent des résultats désastreux. Les actions d’Occidental Petroleum ont chuté de 44%, EOG Resources a diminué de 35% et Continental Resources de 40%. Pour les petites entreprises, la situation est encore plus triste, car leurs parts ont chuté de plus de la moitié.

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«Le segment américain du schiste est presque mort. C’est un bain de sang. Des milliards de dollars ont été retirés du capital» , a commenté Javier Blas, expert de l’agence Bloomberg dans le secteur de l’énergie.

Il a également attiré l’attention sur le fait que même les mastodontes de la production pétrolière subissent des pertes. En particulier, les actions de British Petroleum ont chuté de 20% en une seule journée.

Le président américain Donald Trump a commenté la situation, accusant la Russie, l’Arabie saoudite et les «fausses nouvelles» de ce qui se passait. Il a ajouté que l’effondrement du marché fournirait aux consommateurs de l’essence bon marché.

«Ce qui se passe actuellement est une catastrophe pour le secteur des schistes, y compris Chesapeake Energy et Whiting Petroleum, qui se négociaient à un niveau extrêmement bas avant même l’effondrement. Étant donné que les compagnies pétrolières ont brûlé des centaines de milliards en dix ans, la production de schiste commence à frustrer les sponsors, entraînant des dettes massives. Elle a été conduite dans une situation désespérée» , explique Bloomberg.

Dan Pickering, directeur de Pickering Energy Partners, s’est plaint que l’industrie du schiste « s’est tiré une balle dans le pied lorsqu’elle a augmenté sa production« .

Le directeur exécutif de RS Energy Group, Jan Nieber, est convaincu que ce qui s’est passé entraînera la réorganisation de l’ensemble du secteur.

Comme News Front l’a signalé précédemment, l’effondrement de l’accord OPEP + a conduit à cette situation sur le marché de l’énergie, lorsque la Russie a refusé de réduire sa production de pétrole.

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