Après avoir eu le vent en poupe fin février et dans les premiers jours de mars, on constate non seulement une stagnation, mais une baisse sensible des intentions de vote en faveur de Rachida Dati dans le dernier sondage Ipsos.
Après être passée au début du mois devant Anne Hidalgo au premier tour des municipales, elle perd deux points dans celui diffusé le 10 mars.
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Il est à noter que ce recul est consécutif à la tribune publiée par Marianne le 4 mars 2020, soulignant les « troublants rapports » entre la candidate à la mairie de Paris et l’Azerbaïdjan. Cet article, en forme de signal de la mobilisation, demandait en particulier à l’édile du 7e de mettre un terme à ses relations privilégiées avec les dirigeants azerbaïdjanais. Force est de constater que cette interpellation publique n’a pas déclenché plus de réponses de l’intéressée que les différentes médiations privées qui l’avaient précédée.
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Madame Dati n’a visiblement rien à dire sur le sujet. Faut-il par conséquent en conclure qu’elle ne souhaite pas rompre avec les tenants de cette pétrodictature ? La question serait de savoir pourquoi. Qu’est-ce qui peut bien motiver la permanence de sa complaisance envers ce régime, dont elle pourrait bien payer le prix « cash », en terme de popularité dans le monde arménien et chez les défenseurs des droits de l’homme ?