L’Iran a invité mercredi l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à se méfier des « allégations sans fondement », après que l’agence onusienne a déploré n’avoir pu accéder à deux sites sensibles dans la cadre des inspections qu’elle mène dans le pays.
L’agence « devrait veiller à sa crédibilité et ne pas donner suite aux allégations sans fondement formulées par une personne ou par un régime », a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abbas Moussavi.
Lundi, le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, avait demandé à Téhéran d’accorder à ses inspecteurs un accès à deux sites soupçonnés d’avoir pu abriter par le passé des activités nucléaires non déclarées.
L’Iran avait déjà souligné début mars n’avoir « aucune obligation » de donner accès à ces sites, qui selon Téhéran ne rentrent pas dans le cadre de l’accord nucléaire conclu avec les grandes puissances en 2015.
Selon des sources diplomatiques, ils sont soupçonnés d’avoir pu abriter des recherches à dimension militaire dans les années 2000.
L’Iran, qui a toujours nié toute dimension militaire de son programme nucléaire, estime ne pas être tenu de s’expliquer sur ses activités antérieures à l’accord de 2015.