Les Bourses asiatiques étaient en souffrance jeudi 12 mars après l’annonce par Donald Trump de la suspension de tous les vols d’Europe vers les États-Unis pour 30 jours en raison du coronavirus, devenu pandémique selon l’Organisation mondiale de la santé.
«Vendez, vendez, vendez» commentait l’analyste d’AxiCorp Stephen Innes pour résumer l’état d’esprit dans les salles de marché asiatiques après que Donald Trump a annoncé la suspension à compter de vendredi 13 mars de tous les voyages depuis l’Europe vers les États-Unis, à l’exception du Royaume-Uni.
Les mesures annoncées par M. Trump pour soulager les ménages et les entreprises américaines mises en difficulté par le coronavirus décevaient aussi le secteur de la finance.«Ce discours n’a pas été très enthousiasmant», a résumé Takeo Kamai de CLSA Securities Japan, cité par l’agence d’informations financières Bloomberg.
La Bourse de Tokyo, qui avait déjà très mal démarré la séance dans la foulée d’une nouvelle dégringolade de Wall Street la veille, creusait ses pertes: à la pause de mi-séance à 2H30 GMT, l’indice vedette Nikkei dévissait de 5,17% à 18.412,24 points, tandis que l’indice élargi perdait 4,78% à 1.318,96 points.
À Hong Kong, l’indice Hang Seng a aussi ouvert en retrait de près de 3% jeudi. Les Bourses de Chine continentale ont aussi démarré en repli, mais plus modéré (Shanghai -1,19%, Shenzhen -1,6%), indique l’AFP.
Paniquée par les conséquences de l’impact économique du nouveau coronavirus, la Bourse australienne a dévissé jeudi de 7,4 %. L’indice de référence de la Bourse australienne, l’ASX/200 a perdu 421,3 points à 5.304,6.