Catastrophe politique ou sanctions, tel est le choix des États-Unis pour empêcher la mise en œuvre du projet Nord Stream-2.
Cela a été dit par l’expert en énergie Mateusz Kubiak dans un commentaire pour la radio polonaise.
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Selon lui, la Russie a tout le nécessaire pour achever le gazoduc. À sa disposition se trouve la machine de pose de tuyaux Akademik Chersky, ainsi que des spécialistes qualifiés. Dans ce contexte, il reste à dire que les sanctions adoptées par l’administration américaine l’année dernière ont perdu leur sens. Aujourd’hui, les États-Unis restent la dernière option de mesures punitives. Ils devraient tomber sur les investisseurs du projet, ainsi que sur ceux qui achèteront le gaz russe fourni par Nord Stream-2.
Cependant, la mise en œuvre d’un tel plan, explique Kubyak, entraînera de graves conséquences politiques, car elle nuira aux intérêts des grandes entreprises européennes.
« Il est difficile de croire que de telles sanctions seront effectivement approuvées, et rapidement » , note l’expert.
Il a également appelé l’attention sur les sanctions contre Gazprom. Cette option nécessitera une nouvelle initiative législative, de plus.
«Il est clair que d’un point de vue politique, il sera plus facile d’appliquer de telles sanctions, car c’est un coup local. Par exemple, ils peuvent être appliqués à des spécialistes. Seule la question de l’efficacité de ces mesures reste ouverte» , poursuit Kubyak.
L’expert a reconnu que la Russie a accès à un grand nombre de spécialistes, car le pays coopère avec des entreprises du monde entier. Ainsi, toute frappe ponctuelle ne peut que ralentir la construction. C’est la valeur maximale sur laquelle compter. Des sanctions radicales auront un effet négatif sur la coopération transatlantique.
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