L’armée américaine a frappé cinq positions en Irak d’un groupement chiite Kataib Hezbollah dans la nuit de jeudi à vendredi, en représailles après la mort de deux militaires américains dans une attaque à la roquette sur une base de la coalition internationale en Irak.
« Ces frappes étaient défensives, proportionnées et en réponse directe à la menace posée par les groupes armés chiites pro-iraniens qui continuent à attaquer les bases accueillant les forces de la coalition » internationale antijihadiste en Irak, a indiqué le Pentagone dans un communiqué.
Elles ont visé cinq unités de stockage d’armement des Brigades du Hezbollah (Kataeb Hezbollah), l’une des factions pro-Iran les plus radicales d’Irak, « pour réduire leurs capacités à mener de futures attaques contre les forces de la coalition », a précisé le ministère américain de la Défense.
Ces groupes terroristes doivent cesser leurs attaques contre les forces américaines et de la coalition, sinon ils devront en subir les conséquences, au moment et à l’endroit de notre choix », a ajouté le Pentagone.
Le ministre américain de la Défense Mark Esper avait prévenu un peu plus tôt que Washington allait « punir les coupables » après qu’une trentaine de roquettes ont été tirées mercredi en début de soirée sur la grande base de Taji, dans la banlieue de Bagdad, qui abrite des militaires de la coalition.
Deux militaires américains et une militaire britannique ont été tués dans cette attaque, la 22e contre des intérêts américains en Irak depuis la fin octobre, qui a également fait 14 blessés américains, britanniques, polonais et autres, dont cinq sont dans un état grave.