Alors que des mesures de plus en plus strictes sont adoptées pour contenir le coronavirus, le ministre de la Santé a précisé que les comprimés anti-inflammatoires pourraient «être un facteur d’aggravation de l’infection».
La prise de médicaments anti-inflammatoires «pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection» chez les malades du coronavirus, a prévenu samedi le ministre de la Santé Olivier Véran sur son compte Twitter.
⚠️ #COVIDー19 | La prise d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone, …) pourrait être un facteur d'aggravation de l’infection. En cas de fièvre, prenez du paracétamol.
Si vous êtes déjà sous anti-inflammatoires ou en cas de doute, demandez conseil à votre médecin.— Olivier Véran (@olivierveran) March 14, 2020
L’ibuprofène, vendu sous ce nom et diverses appellations commerciales, comme l’Advil et le Nurofen, fait partie de la famille dite des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), des médicaments qui peuvent aggraver des infections déjà existantes, avec de grosses complications éventuelles, rappelle l’AFP.
Pour cette raison, ils ne sont plus vendus en libre-service dans les pharmacies françaises depuis le 15 janvier 2020, après une mise en garde de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Il en est de même pour les médicaments contenant du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, etc) et l’aspirine.
En Europe, «épicentre» de la pandémie selon l’OMS, plusieurs pays ont décidé de fermer leurs frontières dont la Pologne, le Danemark ainsi que Chypre, la Slovaquie et la République tchèque. L’Ukraine a annoncé suspendre tous ses vols réguliers, et la Russie réduira à partir de lundi le nombre de ses liaisons aériennes avec l’UE.
La France se range parmi les pays européens les plus touchés par la maladie, tout comme l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. L’une des dernières mesures prises par le gouvernement français est l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes. Selon le dernier bilan, la France décompte à peu près 3.000 infectés et 61 morts.