Les prévisions précédentes concernant les conséquences de l’épidémie étaient incorrectes.
Cela a été rapporté par la publication «Business Insider», faisant référence aux données de la holding financière américaine «JPMorgan».
JPMorgan est l’une des quatre plus grandes banques américaines avec Bank of America. Fondée par John Morgan à la fin du 19e siècle, la société figure aujourd’hui parmi les leaders des plus grandes sociétés ouvertes au monde selon Forbes Global 2000. Et depuis 2011, JPMorgan est l’une des banques d’importance systémique.
Les économistes de la société ont initialement suggéré que l’épidémie de coronavirus due au COVID-19 entraînerait un choc grave mais à court terme sur le marché mondial. Cependant, ils ont révisé les prévisions en tenant compte des nouveaux événements, et maintenant ils attendent un effondrement « beaucoup plus marqué » de l’économie au premier semestre 2020 et même une « nouvelle récession mondiale ».
Le premier facteur pris en compte par les experts est que les mesures d’urgence au niveau des pays individuels ont entraîné un «arrêt brutal» de toute activité économique. Les événements sportifs, culturels et commerciaux ont été reportés, ce qui a entraîné une réduction des dépenses de consommation. La situation est aggravée par le fait que le coronavirus est un facteur extrêmement instable, ce qui complique sérieusement les travaux de « réinitialisation » de l’économie.
« Étant donné que nous avons déjà fait face au choc inévitable, fort et massif de la croissance mondiale, la principale question est maintenant de savoir si nous pouvons éliminer l’effondrement familier et prolongé », a déclaré JPMorgan.
En chiffres, les prévisions des financiers américains sont les suivantes: déjà au premier trimestre, le PIB américain diminuera de 2% et au deuxième – de 3. Le PIB de l’UE diminuera respectivement de 1,8 et 3,3%. De plus, déjà en juillet, l’UE et les États-Unis pourraient être confrontés à une récession aux proportions catastrophiques.