Cent membres de l’Agence européenne de contrôle des frontières (Frontex) ont débuté vendredi des opérations de surveillance pour au moins deux mois, à la frontière terrestre gréco-turque, dans le cadre de l’aide réclamée par Athènes pour freiner le flux migratoire venant de Turquie.
« Les agents de Frontex sont arrivés jeudi à Kastanies (poste-frontière grec) et ont entamé vendredi des patrouilles » près de la clôture qui sépare la Grèce de la Turquie et « sur les routes de la région », a indiqué à une source gouvernementale.
Les garde-frontières de Frontex sont arrivés « à peine une semaine après que les autorités grecques nous aient demandé plus d’agents et d’équipements pour les aider à protéger leurs frontières, qui sont aussi nos frontières européennes extérieures communes », a déclaré jeudi Fabrice Leggeri, directeur exécutif de Frontex, dans un communiqué.
« La présence de cent agents de toute l’Europe (22 pays) montre que la protection d’un secteur de l’Europe, de la liberté, de la sécurité et de la justice est une responsabilité de tous les Etats membres et de Frontex », a-t-il souligné.
Les pays membres de l’UE se sont également engagés à fournir à la Grèce « plus d’équipements techniques comprenant des bateaux, un avion de surveillance maritime, ainsi que des véhicules (équipés de dispositifs de vision nocturne) avec lumière thermique » pour l’intervention rapide aux frontières maritimes en mer Egée.