Faut-il s’attendre à un confinement total de l’Île-de-France et de la région Grand Est? Selon les informations du JDD, c’est une mesure bien envisagée par le gouvernement français. Sibeth Ndiaye l’a toutefois démentie ce lundi 16 mars.
Afin d’essayer de ralentir la progression du coronavirus dans l’Hexagone, les autorités françaises pourraient prendre de nouvelles mesures notamment en imposant aux Français un confinement total de l’Île-de-France et de la région Grand Est, a écrit le JDD dans son article du 15 mars.
«Ces deux régions sont celles où les hôpitaux sont déjà surchargés. L’armée pourrait être mobilisée pour veiller à l’application des restrictions de circulation», a même indiqué le journal.
Selon le média, le gouvernement peut prendre une telle disposition, les mesures sanitaires n’étant «pas respectées par l’ensemble de la population».
Comme l’explique le JDD, après que le Premier ministre a appelé les Français le 14 mars à «plus de discipline» et a annoncé la fermeture de tous les «lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays», de nombreux Parisiens se sont rendus dans les parcs et jardins, «toujours ouverts», sur les places et les berges, «parfois pour pique-niquer entre amis ou en familles, faisant fi des mises en garde».La porte-parole du gouvernement français, Sibeth Ndiaye, a pourtant nié le 16 mars sur France Inter qu’un décret obligeant les Français au confinement était envisagé.
«Cette histoire de décret était une « fake news » je peux vous le dire, il n’en demeure pas moins que nous examinerons toutes les mesures qui peuvent être utiles pour faire en sorte de modifier en profondeur les comportements», a-t-elle notamment affirmé.Pour lutter contre la propagation de la pandémie en France, le Premier ministre français a déclaré le 14 mars la fermeture dès minuit de tous les «lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays».
Les restaurants, bars, discothèques et cinémas ont été donc contraints de fermer leurs portes. Les commerces sont aussi concernés, à l’exception des magasins alimentaires, pharmacies, banques, bureaux de tabac ou encore stations-essence.