Les Français ne peuvent plus assister à des funérailles en raison des mesures de restriction des déplacements, parce que «nous ne devons pas déroger à la règle qui a été fixée», a indiqué Édouard Philippe, au premier jour du confinement total.
Quelques heures après l’entrée en vigueur du confinement national, le Premier ministre s’est prononcé pour que cette mesure s’applique même aux tristes événements.
Interrogé sur la possibilité de dire adieu à «un ami décédé il y a 48 heures», Édouard Philippe a répondu par la négative, lors d’une visioconférence diffusée sur France 2. Avertissant tout d’abord par un «ce que je vais dire est terrible à entendre», il a plaidé en faveur de la limitation maximale des déplacements.
https://twitter.com/AnonymeCitoyen/status/1240002197468917763
«Même dans cette circonstance, et j’ai bien conscience de dire quelque chose d’une grande dureté, nous ne devons pas déroger à la règle qui a été fixée. Je le dis avec une grande tristesse», a-t-il déploré.
Le confinement total est entré en vigueur le 17 mars à midi pour une durée de 15 jours. Le premier tour des élections municipales s’était tenu deux jours avant la mise en place de cette mesure suite à une décision «fondée sur des motifs scientifiques» et «parfaitement assumée», a déclaré le Premier ministre, toujours sur France 2.