Deux hauts responsables russes affirment que les mesures coercitives unilatérales imposées par les Etats-Unis à la Syrie se contredisent avec le droit international humanitaire.
Dans une interview qu’il a accordée le 19 mars au correspondant de l’agence syrienne SANA à Moscou, le président du Comité d’enseignement de la Douma, Viatcheslav Nikonov, a indiqué que l’imposition des sanctions est devenue une ligne claire suivie par la politique américaine dans une tentative de couvrir ses problèmes.
Nikonov a fait savoir que la situation à Idleb est compliquée du fait du régime turc qui continue d’y protéger les différents groupes terroristes, soulignant les positions constantes de la Russie sur la nécessité d’éradiquer les groupes terroristes.
Le président du conseil de l’Union des industriels du pétrole et du gaz en Russie, Yuri Shafranik, a souligné que les mesures économiques coercitives imposées par Washington à la Syrie, l’occupation des champs du pétrole syriens et la pénalisation des sociétés pharmaceutiques dans le monde qui se traitent avec la Syrie se contredisent avec le droit international humanitaire et avec les valeurs morales et religieuses.