L’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Londres, Hamid Baeidinejad, évoquant le triste bilan du nouveau coronavirus qui a déjà tué plus de 8 000 personnes à travers le monde, a appelé les médias britanniques à agir en faveur de la levée des sanctions anti-iraniennes américaines.
L’Iran est le troisième pays le plus touché par la pandémie de Covid-19, mais les sanctions américaines pèsent sur sa capacité à importer du matériel médical. Au lieu de les lever, Washington les a encore durcies hier, mardi 17 mars, sous prétexte de ce qu’il a appelé la coopération nucléaire Iran-Pakistan.
Bien que ces sanctions ne changent pas grand-chose, mais elles montrent que la machine de pression systématique américaine roule toujours, malgré l’épidémie.
Ces sanctions ont indubitablement un impact contreproductif sur la lutte iranienne contre l’épidémie. Le domaine de la santé, un domaine humanitaire qui ne devrait pas être soumis aux sanctions, au nom des droits de l’homme, mais l’Iran n’a plus accès aux marchés financiers et a donc du mal à se fournir en matériel médical étranger ; d’autant plus qu’il subit un embargo pétrolier américain qui le prive de sa principale ressource.