Le bombardier stratégique russe Tu-160 ne connaît pas de défauts sérieux à l’exception d’un seul: il n’utilise pas les technologies de furtivité, selon la revue américaine The National Interest.
Le bombardier stratégique le plus rapide, le plus grand et le plus lourd jamais construit. Tels sont les qualificatifs attribués par la revue américaine The National Interest au Tu-160 (code de l’Otan «Blackjack»), un aéronef russe hérité de l’époque soviétique auquel un nouveau souffle a été récemment donné.
La revue indique qu’à l’heure actuelle la Russie travaille sur sa modernisation et qu’il sera équipé de moteurs et d’une avionique améliorés.
L’avion possède une importante capacité de charge utile qui lui permet d’embarquer une gamme énorme d’armes conventionnelles et/ou nucléaires.
Les ailes à balayage variable ne sont plus en vogue, mais offrent certains avantages. Pendant le vol à basse vitesse, notamment pendant l’atterrissage ou le décollage, une aile droite offre plus de portance. À des vitesses plus élevées, en particulier supersoniques, elle provoque une traînée inutile, et une aile fortement balayée serait plus efficace. D’où la capacité de balayage variable du Tu-160, qui «déplie» ses ailes à des vitesses plus basses et les «replie» en vol supersonique.Le National Interest estime cependant qu’il y a un défaut grave inhérent à sa conception: il n’est pas furtif.
L’avionneur russe Tupolev a annoncé le 2 février avoir pour la première fois testé en vol le bombardier lourd supersonique modernisé Tupolev Tu-160M, lequel sera doté d’un plus large éventail d’armes et de nouveaux moteurs.
Parmi ses équipements, les ingénieurs du groupe ont mentionné de nouveaux systèmes de navigation et de pilotage ainsi que de communication et de contrôle, un nouveau radar et de nouveaux moyens de guerre électronique.
La livraison des Tu-160M à l’armée débutera en 2021.