Benny Gantz s’est porté jeudi candidat à la présidence du Parlement israélien dans le cadre d’un potentiel accord avec son rival Benjamin Netanyahu afin de mettre fin à la plus longue crise politique de l’histoire d’Israël.
Jusqu’à présent, M. Gantz, ancien chef d’état-major de l’armée, ne lorgnait pas le poste de président du Parlement, mais celui de Premier ministre. Benny Gantz a d’ailleurs été mandaté à cet effet par le président israélien Reuven Rivlin le 16 mars. Dans un retournement de dernière minute, M. Gantz, dont le parti centriste « Bleu-Blanc » a mené trois campagnes électorales en moins d’un an contre le Likoud (droite) de Benjamin Netanyahu, a présenté sa propre candidature et non celle d’un de ses députés au poste de président de la Knesset, le Parlement israélien. Le Parlement a d’ailleurs indiqué dans la foulée que M. Gantz était le seul candidat pour ce poste, vacant après la démission la veille de Yuli Edelstein, un proche de M. Netanyahu, le Premier ministre sortant dont la survie politique est en jeu après avoir été inculpé pour corruption dans une série d’affaires. Les deux camps mènent toujours des pourparlers dans l’espoir d’accoucher d’un gouvernement d’union et « d’urgence » alors que l’État hébreu fait face également à la pandémie du nouveau coronavirus. (Belga)