En traitant l’Union européenne de «nid de serpents et de chacals», Matteo Salvini a critiqué sa décision de reporter la mise en œuvre des mesures pour lutter à la pandémie de coronavirus, en menaçant de dire «au revoir» à Bruxelles, relate le site d’information affaritaliani.it.
L’ancien ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a critiqué l’Union européenne pour avoir tardé à faire face à la pandémie de coronavirus, n’hésitant pas à menacer de quitter l’organisation supranationale.
«C’est de la folie. L’Europe prend encore 15 jours pour décider de quoi faire et de qui et comment aider. Dans des conditions d’urgence, les gens meurent aujourd’hui d’une inflammation pulmonaire, et demain, ils mourront peut-être de pauvreté», a martelé l’homme politique cité par le site d’information affaritaliani.it.
Interrogé sur les graves contradictions qui se sont produites au sein de l’Union européenne sur les mesures à prendre face à la pandémie, Matteo Salvini a qualifié l’organisation de «nid de serpents et de chacals».
«On va d’abord vaincre le virus, puis on va penser à l’Europe. Et si c’est nécessaire, on va dire au revoir sans même la remercier», a promis le chef de la Ligue.
Auparavant, le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, avait refusé de signer le document final du sommet de l’Union européenne qui s’est tenu en visioconférence et qui portait sur les mesures destinées à soutenir l’économie européenne lors de la crise sanitaire. Il avait donné 10 jours à ses collègues pour trouver une solution appropriée à l’urgence.