L’administration américaine continuera d’accuser le président vénézuélien Nicolas Maduro de trafic de drogue afin de parvenir à un changement de pouvoir en République bolivarienne.
Une déclaration a été faite par l’assistant américain au président de la Sécurité nationale, Robert O’Brien, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.
Voir aussi : Le secteur pétrolier américain s’est «effondré»
La veille, les États-Unis et 22 autres États ont lancé une importante opération anti-drogue. Il convient de noter que pour cela, les États-Unis ont déployé des destroyers navals, des navires de la Garde côtière et des aéronefs dans la zone où l’opération a été menée.
O’Brien, à son tour, a indiqué que l’opération était dirigée contre le gouvernement actuel du Venezuela. Selon lui, l’opération anti-drogue devrait réduire les revenus des officiels de Caracas provenant du trafic de drogue, que contrôlerait soi-disant Nicolas Maduro, et d’autres représentants du gouvernement vénézuélien.
Comme le rapporte News Front, au début de l’année dernière, le chef de l’opposition vénézuélienne, Juan Guaido, avec le soutien des États-Unis, s’est proclamé «président» de la République bolivarienne au lieu du chef de l’État élu, Nicolas Maduro. Washington a immédiatement reconnu la légitimité de Guaido, forçant de nombreux autres pays à le faire. Néanmoins, après plusieurs tentatives futiles pour attirer l’armée à ses côtés et réaliser un coup d’État, Guaido n’a jamais pu prendre le pouvoir dans le pays.
À cet égard, le département américain de la Justice a décidé de prendre une voie différente et a accusé quinze représentants de Caracas officiels, dont le président Maduro, de trafic de drogue. De plus, Washington a même nommé une récompense pour les informations qui permettraient l’arrestation d’hommes d’État vénézuéliens.