La base de l’armée arabe syrienne dans la zone de désescalade d’Idlib a été bombardée après que des soldats aient repoussé une attaque de militants.
L’incident s’est produit à l’ouest d’Alep, où des militants des forces armées pro-turques ont tenté de prendre d’assaut la base du 46e régiment de l’AAS. Cette installation militaire est remarquable par le fait qu’elle est située près de la ville d’El Atarib – un bastion de terroristes à la frontière des provinces d’Alep et d’Idlib. À cet égard, il est régulièrement soumis à des attaques de militants et des forces armées turques.
Les unités de la CAA ont repoussé une nouvelle flambée de djihadistes. Lorsque les militants ont tenté de pénétrer dans la base, ils ont ouvert le feu sur eux avec des mitrailleuses lourdes et des armes automatiques. L’armée turque a déjà répondu à cela en bombardant le territoire de la base en utilisant plusieurs systèmes de fusées de lancement. Selon le commandement syrien, les militaires n’ont pas souffert des bombardements.
Comme l’a rapporté précédemment News Front, en février, le président turc Recep Tayyip Erdogan a décidé de se lancer dans une aventure militaire risquée en Syrie. En envoyant des troupes pour soutenir des groupes armés illégaux, il a tenté de forcer l’armée syrienne à battre en retraite. Cependant, l’opération s’est enlisée, l’OTAN a refusé de fournir un soutien et la Russie a clairement indiqué qu’elle continuerait de contribuer à la libération de la Syrie.
En conséquence, Erdogan a tempéré ses ambitions et est allé le 5 mars pour négocier avec le dirigeant russe Vladimir Poutine. Ensuite, les parties sont parvenues à un accord pour résoudre la situation et à Idlib, un régime de silence a été introduit. Néanmoins, même après cela, la Turquie n’a pas cessé de constituer des forces sur le territoire syrien, bien que la pandémie de coronavirus ait maintenant ajusté les plans d’Ankara.