Après leur retrait des environs d’Alep, des terroristes ont laissé derrière eux des bâtiments détruits et des traces de leurs exactions. Ils avaient ainsi utilisé une ancienne clinique vétérinaire pour y torturer des habitants.
Des militaires syriens ont découvert dans le village d’Ourem, près d’Alep, libéré des terroristes, un commissariat de police avec des cellules dans lesquelles les radicaux torturaient des prisonniers.
Le village est resté quelques années sous le contrôle de trois différents groupes terroristes dont le Front al-Nosra*, et chacun d’eux utilisait ces pièces pour torturer, ont raconté des habitants aux journalistes russes.
«Ils m’ont longuement battu, m’ont arraché les ongles», confie le fermier Feyssal Garaf qui affirme avoir été arrête car un drapeau syrien flottait sur sa maison.
Le commissariat se trouvait dans les locaux d’une ancienne clinique vétérinaire. Selon le fermier, les terroristes y humiliaient et torturaient leurs captifs qu’ils privaient quasiment de nourriture, selon les habitants. Les militaires syriens y ont trouvé des documents dont une partie a été brûlée par les terroristes avant leur retrait.Ils ont détruit ou fortement endommagé de nombreux bâtiments du village, y compris une église byzantine, jadis populaire auprès des touristes.
Les réfugiés rentrent petit à petit dans le village. Selon le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, des centaines d’établissements d’enseignement et médicaux, plus de 1.200 kilomètres d’autoroutes et plus de 14.000 entreprises industrielles ont été reconstruits ces derniers temps en Syrie. Les travaux de reconstruction se poursuivent sur 2.700 maisons, des centaines d’écoles et d’hôpitaux et une centaine de lieux de culte.
* Organisation terroriste interdite en Russie