Changement de cap pour Gina Conley: à sept mois de grossesse, cette professeure de fitness a choisi d’accoucher à domicile et non à l’hôpital, une option lui paraissant plus sûre en pleine pandémie de coronavirus mais non couverte par son assurance santé, explique aujourd’hui La Libre.
« Je n’aurai pas à aller dans un hôpital où des personnes potentiellement infectées et du personnel qui a été exposé au coronavirus pourraient être près de moi ou de mon bébé », reconnaît soulagée la femme de 32 ans, qui vit à Southern Pines en Caroline du Nord.
Même son de cloche pour Jordan Perez, 30 ans, qui a récemment opté pour un accouchement à domicile alors qu’elle entame son neuvième mois de grossesse.
« J’ai toujours voulu donner naissance chez moi mais avant le virus ma sage-femme ne le proposait pas. Il y a une semaine, avec ce qui se passe, elle a finalement accepté », explique à l’AFP Mme Perez, qui travaille dans la vente de cosmétiques à Homer en Alaska.
Ashley Esposito, qui envisage aussi cette alternative, est particulièrement préoccupée par les restrictions de certains hôpitaux, limitant le nombre de personnes lors de la naissance pour endiguer la propagation du Covid-19.
« C’est notre premier bébé en bonne santé et que mon mari ne soit pas là, ce n’est pas une option pour moi », confie émue la spécialiste des données âgée de 35 ans, qui a conçu son enfant par fécondation in vitro après deux grossesses non menées à terme.
A New York, des hôpitaux avaient banni les conjoints avant que le gouverneur Andrew Cuomo ne signe un décret en mars pour dire qu’aucune femme n’accoucherait seule.