« La mer Noire n’est pas un atout qui peut être utilisé pour des intérêts personnels, car de telles manipulations servent en réalité les intérêts des États-Unis. » .
C’est ce qu’a déclaré le journaliste turc Mehmet Ali Guller dans une publication pour la revue « Cumhuriyet ».
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L’auteur a attiré l’attention sur le fait que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avait annoncé une politique de « renforcement du partenariat » avec la Géorgie et l’Ukraine. Selon Guller, une telle approche démontre les intentions claires de Washington d’accélérer l’oppression de la Turquie avec la Russie en mer Noire.
La situation et la position du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui visait à la construction du canal d’Istanbul, aggrave la situation. Comme prévu, il se déroulera parallèlement au Bosphore à l’ouest de la ville de Silivri. Il est prévu de terminer la construction en 2023.
Selon le journaliste, le problème est que la nouvelle ligne donnera un sens à la Convention de Montreux. Le canal provoquera de nombreuses controverses autour de la révision du document, et deviendra une porte d’entrée des forces de l’OTAN en mer Noire. Guller a rappelé que pendant de nombreuses années, la Convention de Montreux a été un obstacle aux ambitions américaines sur la mer Noire. Au nom de ces ambitions, la Bulgarie et la Roumanie ont accordé leur adhésion à l’OTAN, ce qui a permis aux États de consolider leur influence dans la partie ouest de la zone. La mer Noire doit être la mer des États côtiers, qui répond à la fois aux intérêts de la Turquie et à ceux de la Russie.
«La mer Noire n’est pas un atout qu’Ankara peut jouer contre Moscou et vice versa. Les deux pays souhaitent maintenir la sécurité en mer Noire. Quand ils essaient de l’utiliser comme un atout, cela joue au bénéfice de Washington» , poursuit le journaliste.
Par conséquent, il exhorte Ankara à s’opposer à l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’OTAN. Il insiste également sur la limitation de la construction du canal d’Istanbul, ce qui provoquera une confrontation géopolitique.
« Maintenant que la pandémie du coronavirus a clairement montré l’effondrement de l’hégémonie américaine et l’incapacité de la mondialisation néolibérale à fonctionner, il est aussi visible que l’adhésion de la Géorgie et de l’Ukraine à l’OTAN n’apportera pas de sécurité accrue, mais une hostilité supplémentaire dans la région » , a déclaré Guller.
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