Selon l’agence de presse de la République islamique Fars, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Saléhi, a affirmé que « la modernisation du réacteur à eau lourde d’Arak était en cours, conformément à l’accord de Vienne ».
Entre autre, M. Saléhi a ajouté que « l’approfondissement des activités liées à la découverte et l’extraction de combustible brut, la recherche et le développement, l’enrichissement d’uranium, et le déploiement de la médecine nucléaire se poursuivrait sérieusement et vigoureusement. »
Par ailleurs, M. Saléhi a affirmé que les experts de l’OIEA « avaient accompli 122 opérations l’an dernier. »
Il est à noter qu’en décembre dernier, le chef de l’OIEA avait affirmé que le circuit secondaire du réacteur à eau lourde d’Arak (centre) était opérationnel.
« Aujourd’hui, une partie importante du réacteur devient opérationnelle », avait-il dit. « Cinquante-deux systèmes doivent être bâtis pour que le réacteur devienne opérationnel (…) nous en avons achevé 20 pour l’instant. »
Début mars, le stock d’uranium enrichi de l’Iran était cinq fois supérieur à la limite autorisée par l’accord nucléaire de 2015, dont la République islamique a commencé à s’affranchir en mai 2019, a indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans un rapport sur les activités nucléaires de Téhéran.