Un responsable iranien appelle à une révision des conventions internationales sur les armes biologiques

Dans une lettre adressée au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, le chef du Conseil suprême de la révolution culturelle iranienne (SCCR) a déclaré que des mesures politiques et juridiques internationales étaient nécessaires pour surmonter la menace mondiale du coronavirus.

Le chef du Conseil suprême de la révolution culturelle (SCCR) iranien, Seyyed Saeed Reza Ameli, a déclaré qu’en dépit d’une pénurie grave de fournitures médicales pour prévenir et traiter le COVID-19, des médecins et des infirmières dévoués, ainsi que des ONG et des organismes gouvernementaux, luttent contre le coronavirus, pourtant des mesures politiques et juridiques internationales sont nécessaires.

Ameli a souligné que la pandémie avait  englouti l’univers, l’attaque du virus sauvage devait être saisie comme une opportunité pour établir un mouvement pacifique vers un monde plus sûr, plus libre d’armes biologiques.

Peu importe que le virus ait été produit avec des objectifs stratégiques ou créé naturellement, a-t-il dit, il s’est transformé en quelque chose de plus horrible que la prolifération des armes nucléaires, une catastrophe dont la profondeur est perceptible par les peuples du monde.

«Maintenant, la sage tradition du Saint Prophète de l’Islam (PSL) se comprend que la «santé» et la « sécurité» sont deux cadeaux qui ne sont pas appréciés tant qu’ils ne sont pas perdus, a souligné Ameli.

Selon lui, la précieuse prise de conscience de la communauté internationale donne l’occasion de revoir les conventions internationales sur les armes biologiques et d’intensifier les mesures préventives pour bloquer complètement tout espace pour les activités anti-humanitaires sous couvert de recherche scientifique à des fins humanitaires.

Enfin, le chef du Conseil suprême iranien de la révolution culturelle (SCCR) a souhaité un monde plein de justice, de paix, de spiritualité et exempt de toute violence, domination, guerre et sanctions.