L’interdiction des vols avec la Chine était une mesure raisonnable, mais insuffisante.
Cela a été rapporté par l’agence américaine Bloomberg, citant les résultats d’une étude menée par des scientifiques qui ont analysé le génome du coronavirus dans 75 échantillons.
Voir aussi : Pétrole : Les Saoudes aux pieds du mur augmentent leurs exigences face à la Russie
Les experts ont pu établir que la pandémie du coronavirus COVID-19 n’est pas venue aux États-Unis de la Chine, mais des pays européens. Des spécialistes ont même pu identifier spécifiquement des sources, dont l’Autriche, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Les auteurs de l’étude ont conclu que l’arrêt des vols avec la Chine n’était pas une mesure suffisante, bien que certains cas d’infection se soient effectivement produits chez des personnes arrivées de la côte Pacifique des États-Unis ou de pays asiatiques.
Comme l’a rapporté News Front, les États-Unis sont devenus un chef de file dans la propagation du coronavirus COVID-19. À ce jour, le nombre de personnes infectées a dépassé 430 000. Le nombre de morts a atteint 14,7 mille.
La pandémie est particulièrement concentrée sur New York. Dans cette seule ville, le nombre de victimes du coronavirus a dépassé 4,5 mille. Dans l’un des hôpitaux fermés de New York, où seuls les patients infectés par le COVID-19 sont retenus, le taux de mortalité est de 25%. Le personnel de l’établissement a parlé du manque d’appareils de ventilation mécanique, ainsi que de spécialistes capables de connecter correctement les patients au système.