Le préjudice que la pandémie de coronavirus pourrait causer à l’économie mondiale au cours de ces deux prochaines années sera supérieur à la production annuelle du Japon, selon Bloomberg.
L’agence Bloomberg a étudié les calculs des banques de Wall Street pour évaluer les dommages que l’économie mondiale pourrait subir au cours de ces deux prochaines années en raison du coronavirus.
«La pandémie de coronavirus devrait priver l’économie mondiale de plus de 5.000 milliards de dollars de croissance au cours des deux prochaines années, soit plus que la production annuelle du Japon», déduit l’agence.
Elle indique que selon les banques de Wall Street, le monde plonge dans sa récession la plus profonde en temps de paix depuis les années 1930, après que le virus a forcé les gouvernements à exiger la fermeture des entreprises à des fins de distanciation des habitants.
Même si le ralentissement devrait être de courte durée, il faudra du temps aux économies pour rattraper le retard.
«Même avec des niveaux de relance monétaire et budgétaire sans précédent, il est peu probable que le produit intérieur brut revienne à sa tendance d’avant la crise jusqu’en 2022 au moins», signale l’agence.
Bloomberg estime qu’une tâche colossale incombe aux décideurs politiques, qui doivent fournir suffisamment de stimulants pour encourager la reprise, mais éviter de rouvrir leurs économies trop tôt et de permettre ainsi au virus de revenir.