Les autorités de Gaza ont arrêté jeudi des civils palestiniens accusés de « trahison » pour avoir tenté de « normaliser » les relations avec Israël par le biais d’échanges sur la plateforme de visioconférence Zoom.
Le ministère de l’Intérieur de Gaza a indiqué avoir arrêté un homme nommé Rami Aman et ses « collègues » pour la « normalisation des activités avec l’occupant israélien via Internet ».
« Etablir toute activité ou communication avec les forces d’occupation israéliennes, peu importe l’excuse, est un crime au sens de la loi et constitue un acte de trahison de notre peuple », a poursuivi le ministère dans un communiqué.
Sur sa page Facebook, Rami Aman dit être membre d’un groupe de jeunes qui se décrit comme politiquement indépendant.
Selon des sources concordantes, la discussion sur Zoom a eu lieu avec des membres d’une association de la gauche israélienne pro-palestinienne. Il n’a pas été possible de joindre ce groupe israélien jeudi soir.
Ces arrestations interviennent alors que la plateforme américaine de visioconférence Zoom connaît un boom de popularité à travers le monde, qui coïncide avec les mesures de confinement imposées par de nombreux gouvernements pour tenter de juguler la pandémie de nouveau coronavirus.