Le gouvernement de Boris Johnson a si ardemment cherché à retirer la Grande-Bretagne de l’Union européenne, qu’il n’a pas remarqué la vague imminente d’une pandémie.
C’est ce qu’a déclaré le journaliste français Florentin Collomp dans une publication pour la revu « Le Figaro ».
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Comme vous le savez, après que la Grande-Bretagne se soit retirée de l’UE, des accords pour une période de transition sont entrés en vigueur, alors que la coopération entre les parties reste pratiquement au même niveau. La période de transition a largement nivelé les dommages causés à Londres par le Brexit. Pendant ce temps, il devait établir de nouvelles relations commerciales avec l’Union européenne, mais la pandémie du coronavirus a fait des ajustements.
Selon le journaliste, il est désormais difficile d’imaginer que Londres et Bruxelles seront en mesure de résoudre le problème d’ici l’automne. Bien sûr, la Grande-Bretagne peut toujours demander une prolongation de la période de transition, compte tenu de la situation exceptionnel, mais cela devra être fait dans les trois prochains mois.
Collomp estime que le Royaume-Uni a toutes les chances d’obtenir le Brexit «dur» dont ils ont régulièrement parlé. La période de transition prendra fin cette année. Si, à ce moment-là, les parties ne parvenaient pas à un accord, des négociations longues et difficiles sur le Brexit seraient vaines. Dans ce cas, la Grande-Bretagne sera déjà confrontée à deux problèmes, la crise du coronavirus et la sortie de l’UE. La seule question est, note l’auteur, Londres peut-elle se permettre un tel luxe?
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