L’annonce d’Emmanuel Macron de rouvrir les crèches, écoles, collèges et lycées, en a surpris plus d’un. Seule exception : l’enseignement supérieur, où les cours ne reprendront « physiquement pas avant l’été ».
« Nos enfants doivent pouvoir retrouver le chemin des classes », a expliqué le chef d’État, en faisant valoir que « le gouvernement aura à aménager des règles particulières, organiser différemment le temps et l’espace, bien protéger nos enseignants et nos enfants avec le matériel nécessaire ». Selon l’entourage d’Emmanuel Macron, il s’agit d’un « vrai choix du président », qui espère ainsi « lutter contre les inégalités sociales et aider à la reprise du travail ».
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Mais les syndicats des enseignants estiment que ce retour en classes, fermées depuis le 16 mars, n’est pas sans risques, tant pour eux que pour les élèves. « C’est tout sauf sérieux de rouvrir les écoles le 11 mai car on nous dit que tous les lieux publics sont fermés, les cinémas, les salles de spectacle, mais pas les écoles, alors que l’on sait que c’est un lieu de haute transmission, de haute contamination, il y a un manque de précaution, ça parait être en contradiction totale avec le reste », a réagi Francette Popineau, secrétaire générale du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire. Un message largement partagé sur Twitter par les sections régionales.