Répondant à Washington qui a déclaré son intention de punir ceux qui sont impliqués dans la diffusion d’infox sur le coronavirus, le ministère russe des Affaires étrangères lui a conseillé de commencer par le New York Times.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a conseillé aux États-Unis de commencer par le New York Times dans leur détermination à poursuivre en justice les coupables de désinformation sur la pandémie de Covid-19.
«Les médias: « Le secrétaire d’État américain a menacé de traduire en justice tous les complices de ‘désinformation’ sur la pandémie. » Commencez donc par le New York Times. L’article La longue guerre de Poutine contre la science américaine [Putin’s Long War Against American Science, ndlr], c’est une infox remarquable», a-t-elle écrit sur Facebook.
Le journal américain a publié un article de William Broad accusant le Président russe d’être coupable de diffusion de fausses informations sur des maladies mortelles et de tentatives de discréditer des institutions publiques importantes. Sans quelque argument sérieux que ce soit, l’auteur s’appuie sur d’autres articles de presse, des tweets et des émissions télévisées.
Le chef de diplomatie américaine, Mike Pompeo, avait déclaré dès le 25 mars dernier que le G7 avait constaté «une campagne intentionnelle de désinformation» de la Chine au sujet du coronavirus. Lui-même ne cesse de parler du «virus de Wuhan», du nom de la ville chinoise où le coronavirus a été détecté pour la première fois. Donald Trump évoque lui aussi «le virus chinois», au grand dam de Pékin.Par ailleurs, l’un des conseillers évangéliques du Président américain avait précédemment affirmé que la pandémie de coronavirus aurait pu être causée par «la colère de Dieu» envoyée aux États-Unis pour punir les homosexuels et les environnementalistes.