Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, a affirmé que le coronavirus n’était pas apparu de manière naturelle via une transmission animal-humain. Selon lui, le virus a été créé à partir de l’ADN de VIH dans un laboratoire de Wuhan spécialisé dans ce domaine.
Jeudi 16 avril, dans un entretien pour le site Pourquoi docteur, le virologue Luc Montagnier a expliqué les raisons qui le poussent à croire que le coronavirus a été créé de toutes pièces dans un laboratoire de Wuhan, grâce à de l’ADN de VIH. Il avait reçu le prix Nobel en 2008 pour ses travaux portant, justement, sur le virus responsable du sida.
Le professeur est convaincu que toute la vérité n’a pas été dévoilée à propos du nouveau coronavirus. «Le laboratoire de Wuhan s’est spécialisé sur ce type de virus depuis le début des années 2000. Ils ont une expertise dans ce domaine». C’est ce qui l’a poussé à analyser le génome du virus.
Avec l’aide du mathématicien Jean-Claude Perrez, il a «fouillé la séquence» du coronavirus, qui contenait de l’ADN d’un autre virus, à savoir le VIH. Selon lui, des chercheurs indiens avaient tenté de publier le génome complet du virus, avec les mêmes conclusions, mais avaient dû se rétracter.
Le prix Nobel de médecine Luc Montagnier affirme que le coronavirus Sars-CoV-2 est un virus manipulé en laboratoire… L'intégralité de l'émission #HDPros ➡ https://t.co/8KPMGnKL2d pic.twitter.com/qMTmVN0DQA
— CNEWS (@CNEWS) April 17, 2020
Invité ce vendredi 17 avril sur CNews, le virologue a évoqué une «manipulation» à propos du virus. Si la séquence principale contient en effet des «éléments classiques» venant en particulier de la chauve-souris, il contient des éléments du VIH, ce qui n’est selon lui pas «naturel».
«Un travail de professionnels, de biologistes moléculaires, très minutieux, un travail d’horloger», a-t-il précisé.
Il avoue cependant ne pas savoir précisément qui et pourquoi le virus aurait été volontairement modifié. Son hypothèse est que ces scientifiques ont cherché à élaborer un vaccin contre le sida.
Sa version vient ainsi contredire celle plus largement répandue jusqu’à aujourd’hui, selon laquelle la transmission du virus s’est faite sur le marché aux animaux sauvages de Wuhan.