Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a fait part samedi de sa préoccupation provoquée par des cyberattaques « malveillantes » qui ont visé des hôpitaux tchèques luttant contre le nouveau coronavirus.
« Alors que le monde se bat contre la pandémie de covid-19, les cyberactions malveillantes qui entravent la capacité des hôpitaux et des systèmes de santé fournissant les services essentiels risquent d’avoir des effets mortels », a souligné M. Pompeo dans une déclaration obtenue par l’AFP.
« Quiconque s’engage dans une telle activité doit s’attendre à des conséquences », a-t-il insisté.
Plusieurs hôpitaux tchèques ont récemment fait état de tentatives de cyberattaques auxquelles ils ont réussi à résister.
« La situation est maintenant calme, nous avons enregistré des incidents ponctuels qu’on a déjoués », a déclaré vendredi le ministre tchèque de la santé Adam Vojtech.
L’Agence nationale tchèque de sécurité informatique et cybernétique Nukib a mis en garde jeudi contre des attaques possibles « dans les prochains jours ».
Les hôpitaux des villes d’Olomouc et d’Ostrava, dans l’est du pays, ainsi que d’autres établissements ont ensuite annoncé avoir subi des attaques, qui ont échoué, contre leurs systèmes informatiques.
Nukib n’a pas indiqué d’où ces attaques pouvaient provenir.
Dans un rapport publié l’année dernière, l’Agence avait désigné la Russie et la Chine comme deux pays représentant la plus grande menace pour la cybersécurité tchèque.