Les Belges s’informent principalement via la télévision depuis le début du confinement, selon un sondage réalisé par l’institut de sondages Dedicated et l’entreprise Whyte Corporate Affairs.
Les résultats révèlent que deux Belges sur trois (66 %) ont consulté plusieurs médias fréquemment pour suivre l’évolution de la crise sanitaire. Pour près d’une personne interrogée sur deux (45 %), la télévision est la première source d’information. Par ailleurs, les Belges sont demandeurs d’autres nouvelles que celles liées au coronavirus, d’après l’enquête. La télévision a vu ses audiences augmenter le plus depuis le début du confinement: plus de la moitié des personnes interrogées (63 %) déclarent regarder plus souvent la télévision pour suivre les informations, selon les résultats du sondage réalisé auprès de 1 500 personnes durant le week-end de Pâques du 10 au 14 avril.
Les quotidiens sont également une source d’information importante. Ils sont davantage lus, mais principalement en ligne : 48 % des Belges indiquent lire davantage de journaux en ligne, tandis que 18% seulement indiquent consulter plus fréquemment le journal papier. En comparaison, la popularité des magazines est en baisse. Seuls 16 % des répondants surfent plus fréquemment sur les sites en ligne des magazines et 10 % consultent plus souvent un magazine papier. D’après les résultats du sondage, les jeunes recourent pour leur part plus souvent aux médias sociaux pour suivre l’actualité (59 % contre 33 % pour la moyenne des Belges). Par ailleurs, 82 % des Belges interrogés se déclarent satisfaits de la qualité de la couverture médiatique. Parmi ceux-ci, la moitié se dit même très satisfaite. La satisfaction est plus forte en Flandre (88 %) qu’à Bruxelles (77 %) et qu’en Wallonie (75 %). Cependant, près de la moitié des Belges (44 %) pensent également que les médias accordent trop d’attention à la pandémie. C’est le cas de 52% en Wallonie et 54 % à Bruxelles. La tendance est un peu moins forte en Flandre avec 34 %. Les personnes sondées souhaitent davantage d’informations à propos de la santé et du bien-être (68 %), 64 % sur l’économie et l’emploi et 51% sur l’environnement et le climat.