En dressant le bilan provisoire du confinement et les grandes lignes du plan de déconfinement, Édouard Philippe a consacré quelques minutes de sa présentation du 19 avril à la situation en Outre-mer. Malheureusement, la carte représentant ces territoires était à l’envers.
Trois semaines après sa première allocution, Édouard Philippe s’est prononcé le 19 avril aux côtés du ministre de la Santé Olivier Véran sur les résultats de la stratégie de confinement. Pourtant, une bourde s’est glissée dans cet exposé diffusé en direct sur TF1.
En Outre-mer, la stratégie est pour l’instant payante. Je le dis avec prudence : l’évolution de l'épidémie semble sous contrôle. Il ne faut pas relâcher les efforts. #COVID19 pic.twitter.com/1xsw8Cm0df
— Edouard Philippe (@EPhilippe_LH) April 19, 2020
Comme le montre la vidéo, l’allocution du Premier ministre a été accompagnée de nombreux chiffres et graphiques, ainsi que d’interventions d’experts. Alors même que toutes les cartes des départements d’Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte) étaient à l’envers.
Les cartes de la Martinique et de la Guadeloupe à l’envers pendant l’allocution d’#EdouardPhilippe. Pourquoi on nous respecte jamais ? pic.twitter.com/CkzszpJRkd
— 🤓 (@Patapon97_) April 19, 2020
En outre, certains internautes vigilants ont constaté que le mois de mars avait été écrit avec une minuscule et le mois d’avril avec une majuscule.
Une carte qui résume bien la communication du gouvernement : pas de légende, les Outre-mer à l'envers, pas de source, bref on comprend rien. Ps : mars avec une miniscule et pas Avril, pourquoi ? https://t.co/t8o8MLcwB9
— Géojuriste (@Geojuriste) April 20, 2020
Sommé par Emmanuel Macron de présenter un plan de déconfinement avant la fin avril, M. Philippe en a dessiné les grands principes aux côtés de son ministre de la Santé Olivier Véran, dimanche le 19 avril. Il s’agît d’un déconfinement très progressif, de la reprise des visites dans les Ehpad, des tests massifs.Quant au déconfinement total en France, Édouard Philippe a estimé que ce processus attendrait encore de longs mois, exigerait le maintien de précautions sanitaires et reposerait sur des tests massifs et l’isolement des malades. Face à «beaucoup d’inconnues» qui entourent encore le virus, les Français vont «devoir apprendre à vivre avec lui» et attendre encore longtemps pour retrouver leur «vie d’avant» la crise, a-t-il averti.