Sibeth Ndiaye sur le plan de déconfinement du gouvernement

À trois semaines du 11 mai, Sibeth Ndiaye a révélé sur France Info que le gouvernement travaillait encore au plan de déconfinement afin de savoir ce qui devra se passer «dans chacune des étapes de la vie après le confinement».

Lors de sa conférence de presse du 19 avril, Édouard Philippe a dessiné les contours du déconfinement prévu pour le 11 mai prochain, sans pourtant entrer dans les détails. Le lendemain, sur France Info, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a révélé que le «plan n’était pas prêt».

«Je sais que c’est très frustrant de pas avoir ce lundi matin toutes les réponses pour savoir ce qui se passera le 11 mai mais nous avons besoin de temps pour travailler», a-t-elle expliqué.

Selon elle, tous les ministères travaillent «d’arrache-pied» en lien avec la mission de Jean Castex, désignée pour préparer le déconfinement, afin de savoir ce qui se passera «dans chacune des étapes de votre vie après le confinement».

À titre d’exemple, Sibeth Ndiaye a mentionné la réouverture des établissements scolaires. Selon elle, «le rôle du gouvernement est de s’assurer que toutes les pratiques sanitaires seront mises en oeuvre pour rassurer les parents et le corps enseignant» «de manière à ce que personne n’ait peur de venir à l’école».

Concernant le débat au Parlement début mai sur le déconfinement annoncé dimanche par le Premier ministre, Mme Ndiaye a précisé que «pour l’instant, ce qui est prévu, c’est qu’il y ait un simple débat sans vote».

Sommé par Emmanuel Macron de présenter un plan de déconfinement avant la fin avril, M. Philippe en a dessiné les grands principes aux côtés de son ministre de la Santé Olivier Véran, dimanche 19 avril. Il sera très progressif.Quant au déconfinement total, Édouard Philippe a estimé qu’il attendrait encore de longs mois, exigerait le maintien de précautions sanitaires et reposerait sur des tests massifs et l’isolement des malades. Face à «beaucoup d’inconnues» qui entourent encore le virus, les Français vont «devoir apprendre à vivre avec lui» et attendre encore longtemps pour retrouver leur «vie d’avant» la crise, a-t-il averti.

Source