350 milliards de dollars alloués par Washington pour aider les petites entreprises n’ont pas atteint le destinataire.
Cela a été dit par un entrepreneur de New York, Andres Diaz, dans une publication pour le journal « The Guardian ».
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Diaz possède un restaurant de 39 personnes. Selon son témoignage, lorsque le gouvernement fédéral a alloué 350 milliards de dollars pour aider les petites entreprises, il a immédiatement contacté la banque et déposé une demande. L’Américain a noté que le soutien de l’État sous forme de prêts était distribué par les trois plus grandes banques américaines: Bank of America, Citibank et JPMorgan Chase. Diaz était un client de ce dernier.
«J’étais très heureux d’avoir choisi une grande banque bien connue pour stocker mes finances, surtout maintenant qu’elle était responsable du traitement de ma demande de prêt. À la maison [en Colombie], j’ai été trompé à plusieurs reprises par les banques locales, alors quand j’ai déménagé ici, j’ai choisi JP Morgan Chase parce que je pensais: je peux faire confiance à ces gars. C’est du moins ce que je pensais» , a-t-il déclaré.
Pendant longtemps, la banque n’a pas répondu aux lettres du restaurateur. Lorsque tous les documents ont été préparés, il s’est avéré que l’argent alloué par les autorités était déjà épuisé. Selon Diaz, la banque lui a envoyé une lettre dans laquelle il déclarait: « La Small Business Administration a dépensé tous les fonds de la première étape du programme de protection salariale » .
«Pire encore, j’ai constaté que de grandes chaînes de restaurants telles que Shake Shack, Potbelly Sandwich et Ruth’s Hospitality Group, qui emploient des milliers de personnes, ont reçu des dizaines de millions de dollars en argent fédéral. Devinez qui leur a accordé un prêt? Oui, JPMorgan Chase» , souligne Diaz.
Ainsi, les «lobbys» ont reçu des millions de dollars, et la petite entreprise, qui fournit également du travail à des millions de personnes, n’a plus rien. Le soutien de l’État allait en fin de compte aux entreprises qui pouvaient faire face à la crise par leurs propres moyens.
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