Un chien est mort électrocuté alors que sa maîtresse le promenait dans la rue, dans les Pyrénées-Orientales. La propriétaire pointe l’incompétence en maintenance de la mairie qui ne veille pas à l’étanchéité des boîtiers au pied des lampadaires.
Le chien d’une habitante de Saint-Laurent-de-la-Salanque, dans les Pyrénées-Orientales, a été électrocuté vers 22 heures le 19 avril. Le drame s’est produit lors d’une promenade sous la pluie, quand la chienne d’un an s’est approchée d’un lampadaire, raconte sa propriétaire sur Facebook.
Ses efforts pour sauver son animal de compagnie, adopté il y a six mois, ont été vains. «C’est en souffrant terriblement sans que je puisse faire quoi que ce soit pour elle qu’elle s’est faite électrocuter», écrit-elle.
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La chienne, qui était en parfaite santé, est «morte brutalement par arrêt cardiorespiratoire», constate un vétérinaire qui l’a autopsiée, indique un certificat également publié sur Facebook.Un électricien qui s’est rendu sur place le soir même «nous a affirmé que le poteau avait déjà un problème» et était «entrouvert de quelques centimètres», confie la propriétaire à actu.fr.
La maîtresse de l’animal est revenue sur les lieux du drame pour filmer le lampadaire en question et constater qu’il était désormais sécurisé, le poteau étant scotché, afin d’empêcher l’accès au boîtier, entouré de barrières.
«Voici 3 lampadaires tout à fait lambda jusqu’ici, sauf qu’il s’avère qu’avant que la mairie ne les rafistole une énième fois, les « couvercles » étaient ouverts de minimum 5cm avec un scotch orange», précise l’auteure du post.
«Ça aurait pu être n’importe quel enfant qui aurait pu trébucher ou mettre la main dedans», fustige la femme qui s’apprête à déposer plainte contre la mairie de Saint-Laurent-de-la-Salanque.
Pour sa part, la municipalité, interrogée par actu.fr, dit que les premières vérifications «n’ont pas montré d’anomalies particulières» et que le boitier en bas du lampadaire était «bien étanche». «On regrette la mort de cet animal, c’est terrible», a indiqué le directeur général des services. Et de conclure: «Si on est responsable, on l’assumera».