Le chantier de Notre-Dame, mis en sommeil en mars en raison de l’épidémie de coronavirus, va reprendre progressivement à partir de lundi, a annoncé jeudi l’Établissement public en charge de la restauration de la cathédrale incendiée en avril 2019.
« Dans le cadre de la reprise progressive de l’activité à partir de lundi, j’ai veillé à ce que les mesures et procédures adaptées soient mises en oeuvre, afin de garantir le respect des gestes barrières et le maintien de la distanciation sociale », souligne dans un communiqué Jean-Louis Georgelin, chargé de piloter la restauration de l’édifice.
Il s’agira d’abord de la « remise en fonctionnement de la base vie du chantier », puis d’une « reprise et achèvement des travaux » en cours à la mi-mars, et qui concernent notamment les « nouvelles installations de décontamination ». Enfin, d’une « reprise des travaux complexes de sécurisation », dont la dépose de l’échafaudage sinistré et le montage d’un « échafaudage pour la dépose du grand orgue ».
La décision de relancer l’activité sur le chantier, suspendue depuis la mi-mars, « a été prise après instruction approfondie des conditions de reprise » avec notamment la maîtrise d’oeuvre, les entreprises concernées et sur la base des « préconisations de sécurité sanitaire » élaborées par le gouvernement.
Les compagnons travaillant sur le site auront des masques, l’accès à des distributeurs de gel hydroalcoolique et bénéficieront de « solutions d’hébergement » et de livraison de repas, précise l’Etablissement public.
« Une réunion du collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail (CISSCT) se tiendra lundi après-midi en présence des organismes de contrôle (Inspection du travail et Caisse régionale d’assurance maladie d’Ile-de-France) », précise l’organisme dans son communiqué.
A l’occasion du premier anniversaire de l’incendie, le 15 avril, le président Emmanuel Macron a confirmé son objectif de reconstruire la cathédrale en cinq ans.
Avant d’être suspendu en raison de la pandémie de coronavirus, le chantier avait déjà été brièvement arrêté l’été dernier, pour améliorer la protection des ouvriers vis-à-vis du plomb.
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