Les ministres du Travail des pays membres du G20 ont promis jeudi de protéger le marché de l’emploi fortement fragilisé par la pandémie du nouveau coronavirus à travers le monde.
« Nous ne pouvons pas permettre à (la maladie) Covid-19 d’aggraver les inégalités, dont celles liées au genre, sur le marché de l’emploi et saper les progrès réalisés jusqu’ici », ont-ils déclaré à l’issue d’une réunion virtuelle organisée par l’Arabie saoudite, qui assure actuellement la présidence du G20.
« Nos pays vont continuer à explorer les moyens pour soutenir les compagnies et les employeurs, notamment les micro, petites et moyennes entreprises, afin de maintenir l’emploi et soutenir les travailleurs affectés lors de cette période pleine de défis », ont-ils ajouté.
« Des mesures seront élaborées selon les circonstances nationales, cela pourra inclure des transferts de fonds, des crédits d’impôts, des subventions, des prêts et des aides sur salaires », ont-ils précisé. Le marché mondial de l’emploi affronte avec la pandémie de Covid-19 sa plus « grave crise depuis la deuxième guerre mondiale », selon l’Organisation internationale du travail (OIT) qui a estimé à 1,25 milliard le nombre de personnes courant un risque élevé de licenciement ou de réduction de salaire.
Les pays arabes et l’Europe devraient être fortement touchés, au regard de leur population, mais en chiffres absolus, c’est la région Asie-Pacifique qui devrait souffrir le plus en cette période de l’année, selon l’OIT. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pour sa part mis en garde contre tout relâchement des mesures de protection contre le nouveau coronavirus de la part des Etats impatients de relancer leurs économies plongées dans la récession par des semaines de confinement.