Si Donald Trump remporte les élections de novembre, au milieu du deuxième mandat, il devra payer une dette de plusieurs millions de dollars à la Banque de Chine.
Cela a été rapporté par Politico, citant des rapports financiers.
Parler de la «menace chinoise» est monnaie courante pour le président américain, mais Donald Trump n’est pas pressé de parler du fait qu’il coopère activement avec la Chine. Par ailleurs, le chef de la Maison Blanche figure sur la liste des débiteurs de la plus ancienne banque chinoise.
En 2012, le partenaire commercial du futur président américain a refinancé un gratte-ciel de 43 étages à Manhattan sur la Sixth Avenue, 1290 pour près d’un milliard de dollars. En particulier, 211 millions de dollars ont été empruntés à la Banque de Chine.
Le gratte-ciel occupe un bloc entier. Trump détient une participation de 30%, évaluée à plus d’un milliard de dollars. Ainsi, cette propriété devient l’une des plus chères du portefeuille de Trump. Et si le droit de propriété a été discuté dans le contexte de la course présidentielle de 2016, alors l’accord avec la Banque de Chine, qui doit être réglé en 2022, a été soigneusement caché.
Il est important de noter que ce n’est pas le seul cas de ce type. Trump a de nombreux liens financiers avec un pays considéré comme un adversaire américain clé. En particulier, les entreprises chinoises construisent deux projets de luxe aux Émirats arabes unis et en Indonésie.
De plus, le président américain et sa fille Ivanka ont reçu des marques du gouvernement chinois. Le gendre de Trump et conseiller à temps partiel Jared Kushner, à son tour, a conclu au moins un accord avec des investisseurs chinois.