Un membre présumé de l’organisation État islamique compare à partir de vendredi 24 avril en Allemagne pour génocide et le meurtre d’une enfant de la minorité yazidie qu’il avait réduite, tout comme sa mère, à l’état d’esclave.
Présenté comme Taha al-J., 37 ans et originaire d’Irak, il est également accusé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et trafic d’êtres humains devant le tribunal régional supérieur de Francfort.
Son épouse, l’Allemande Jennifer W., comparaît de son côté depuis un an devant une cour de Munich pour le meurtre de la fillette, que le couple est accusé d’avoir laissée mourir de soif en 2015 à Falloujah, en Irak.