En février 2019, un contingent des forces armées américaines a tué des civils lors d’une des dizaines de frappes aériennes en Somalie. Le rapport du commandement africain sur l’incident n’a été rendu public qu’aujourd’hui.
A ce sujet, rapporte l’Associated Press, le lundi 27 avril.
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Dans un interview donné aux journalistes de l’agence, le général de division William Gayler, responsable des opérations de commandement africaines, avait affirmé que deux membres du groupe terroriste Al-Shabab avaient été tués lors d’une frappe aérienne le 23 février 2019 à Kunyo-Barrow.
Mais il est vite devenu évident que des civils ont été des victimes collatérales de l’attaque. Le commandement a été contraint d’ouvrir une enquête qui a duré plus d’un an. Ce n’est qu’après le début de 2020, et après que des militants ont soulevé la question, que les militaires ont dû admettre leur erreur.
Commentant la situation, William Gayler a commencé à faire valoir que l’armée américaine n’avait rien à voir avec cela, et que les civils sont morts des « éclats d’explosions et d’incendies secondaires involontaires » .
Selon l’Associated Press, les rédacteurs en chef disposaient d’une copie du rapport, publiée seulement ce lundi. Il couvre la période du 1er février 2019 au 31 mars 2020. Selon le document, pendant cette période, les États-Unis ont lancé 91 frappes aériennes en Somalie et en Libye. En outre, il fait référence à vingt cas dans lesquels des civils ont été les victimes des attaques américaines. L’enquête n’a pourtant été menée que sur l’incident susmentionné.
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