Donald Tusk, ancien chef du Conseil européen et leader du Parti populaire européen, exige des pressions sur l’élite dirigeante de la Pologne pour empêcher la tenue des élections présidentielles.
« Je pense que nous ne devons pas voter par correspondance » , a déclaré Tusk, soulignant qu’il ne considérait pas cette procédure comme une élection.
Selon lui, si les Polonais déclarent boycotter la procédure, le parti au pouvoir « Droit et justice » sera contraint de battre en retraite.
Plus tôt, News Front a rapporté que les élites dirigeantes polonaises, dirigées par Jaroslav Kaczynski, préparés des élections par correspondance en raison de la Pandémie. Le candidat du parti « Droit et justice » est l’actuel président du pays, Andrzej Duda, et occupe ce poste depuis 2015.
Dans des conditions de stricte mise en quarantaine, lui seul a la possibilité de faire campagne et de communiquer correctement avec les électeurs, tandis que ses opposants sont enfermés chez eux par des restrictions dues au coronavirus. Les ressources des candidats de l’opposition sont plus faibles que ce que Duda a à sa disposition. Si, dans les conditions actuelles, ils ne peuvent lancer une campagne que sur Internet, le parti au pouvoir lui, contrôle les médias publics.