Éric Zemmour est de retour avec la police et les banlieues (Vidéo)

Éric Zemmour est revenu dans l’émission Face à l’info sur l’embrasement né dans des banlieue qu’il explique par le lien constant entre la délinquance et le terrorisme islamique, le rejet de l’autorité policière considérée comme une force étrangère et la disparition de la culture française dans ces quartiers.

Analysant les émeutes qui ont suivi l’accident ayant impliqué un délinquant multirécidiviste dans le 92, une «revanche» pour certains internautes, le polémiste cite dans l’émission Face à l’info trois éléments qui ont selon lui contribué à l’embrasement:

«D’abord, on sait depuis 2015 qu’il y a un continuum entre la délinquance, le trafic de drogue et le terrorisme islamique», avance l’éditorialiste qui cite l’exemple des frères Kouachi, auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo et qui n’étaient que des «petits voyons» avant de devenir terroristes.

Puis, Éric Zemmour argue que «la parole de l’autorité est forcément contestée que ce soit le père, le prof ou le flic», depuis 30 ou 40 ans, alors que «la parole de la prétendue victime est tout le temps idéalisée».

Enfin, le chroniqueur reprend des propos qu’il a déjà prononcés «mille fois» concernant la composition ethnique de nombreuses banlieues qui «sont devenues des enclaves étrangères où il y a une autre culture que la culture française».

Dans ces quartiers «appelés populaires, maintenant que le peuple français a disparu de», «les policiers sont considérés comme les représentants d’une puissance étrangère, coloniale et qui doit être repoussée», a-t-il lancé.

Une addition de faits qui a abouti à la mise en place de l’ambiance d’embrasement observée en banlieue ces derniers temps.Volant au secours des forces de l’ordre, Éric Zemmour a soutenu la mesure proposée par le syndicat de police Synergie-Officiers de «filmer à visage découvert les provocateurs délinquants qui les harcèlent et diffuser les images pour montrer la réalité des interventions», indique l’organisation. Ceci pourrait aider à prouver que les policiers «sont victimes de guet-apens et on verrait que c’est eux qui sont considérés comme la puissance étrangère», a-t-il martelé.

De nombreuses violences urbaines sont survenues dans les banlieues après qu’un motard circulant sans casque a été percuté par la portière d’un véhicule de police à Villeneuve-la-Garenne le 18 avril. Une «bavure» policières pour certains qui n’ont pas hésité à déclencher des émeutes.

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