Le chat sibérien Mir de Poutine a été placé en confinement

Offert par Vladimir Poutine en 2013 au gouverneur de la préfecture japonaise d’Akita, Norihisa Satake, le chat sibérien Mir a été placé en quarantaine pour ne pas qu’il attrape le Covid-19, lequel n’épargne pas les animaux de compagnie.

Le gouverneur de la préfecture d’Akita dans le nord du Japon a pris des mesures extraordinaires pour protéger le chat sibérien que Vladimir Poutine lui avait offert en 2013: il l’a placé en isolement pour s’assurer qu’il ne contracte pas le coronavirus.

En 2012, le gouverneur de la préfecture japonaise d’Akita, Norihisa Satake, avait donné un chiot de race akita nommé Ioumé («rêve» en japonais) au Président russe, un signe de gratitude pour l’aide apportée par la Russie à la région du nord-est du Japon, qui comprend la préfecture d’Akita, après le fort séisme et le tsunami de mars 2011. À son tour, M. Poutine avait offert au gouverneur un chat sibérien nommé Mir («paix» en russe), en 2013.

Mir, dont le nom est prononcé Miru en japonais, est rapidement devenu un membre à part entière de la maison du gouverneur, lequel en publie régulièrement des photos sur le Net.

Norihisa Satake a placé l’animal en isolement après des informations sur des chats domestiques ayant contracté le Covid-19 aux États-Unis. Désormais, Miru n’est en contact qu’avec les membres de la famille du gouverneur.

Pour ce dernier, Miru est un membre de la famille. Selon lui, il a de l’appétit, est fort et joyeux, a un caractère calme et vit en harmonie avec les six autres chats de la maison.

«C’est une créature spéciale pour moi – [mon] âme se repose quand je vois son museau», a-t-il déclaré.

Deux chats de l’État de New York sont devenus les premiers animaux domestiques des États-Unis à avoir été testés positifs au Covid-19, selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Les deux animaux, qui présentaient des troubles respiratoires, devraient être complètement rétablis, ont précisé les CDC, indiquant qu’ils avaient probablement contracté le virus auprès de personnes de leur foyer respectif.Les autorités sanitaires américaines estiment que rien ne prouve que les animaux domestiques jouent un rôle dans la propagation du coronavirus aux États-Unis et ne recommandent pas de dépistage automatique.

Il n’y a actuellement aucune preuve indiquant que les chats puissent transmettre le Covid-19 aux humains.

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