Téhéran a rejeté des déclarations de Washington selon lesquelles Téhéran aiderait le Venezuela à reconstruire son industrie pétrolière, affirmant que Washington voulait faire pression sur les deux pays et perturber leurs liens commerciaux.
Elliott Abrams, l’émissaire américain pour le Venezuela, a affirmé jeudi que ce pays d’Amérique latine, à court d’argent, payait en or l’Iran pour remettre sur pied son industrie pétrolière en difficulté, dénonçant une coopération grandissante entre ses deux ennemis, la République islamique et le président socialiste vénézuélien Nicolas Maduro.
L’administration du président américain Donald Trump a mis en place des sanctions unilatérales destinées à mettre fin aux exportations de pétrole de l’Iran et du Venezuela, tous deux des producteurs majeurs de brut.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé dans un communiqué que les déclarations de M. Abrams étaient « sans fondement », sans répondre directement aux accusations selon lesquelles la République islamique était payée en or.
Le ministère a accusé Washington d’essayer d’augmenter la « pression sur le gouvernement vénézuélien et de déstabiliser le commerce entre l’Iran et le Venezuela ».
En outre, le ministère a déclaré que les politiques américaines contre le Venezuela, dont « les sanctions économiques, les menaces militaires et un récent conseil de transition », avaient échoué.