Paris : Un cadre supérieur cachait un arsenal de guerre chez lui

Un cadre supérieur habitant le XVIe arrondissement de Paris cachait sous son lit une Kalachnikov, un pistolet automatique Beretta et un fusil à pompe avec des numéros limés. Une perquisition menée par les policiers alertés par un livreur ayant été menacé par ce chef d’entreprise avec une arme de poing a débouché sur une mise en examen.

Une simple dispute dans la rue a donné lieu à une perquisition et à la saisie d’un important arsenal de guerre caché sous un lit dans un immeuble du XVIe arrondissement de la capitale, relate Le Parisien.

Lundi 27 avril, un habitant de la rue Chardon-Lagache a eu un différend avec un livreur Deliveroo en mobylette. Après un échange d’insultes, l’homme est remonté chez lui pour redescendre muni d’une arme de poing.

Le livreur intercepté à un feu rouge a été menacé avec le pistolet. Il s’est rendu au commissariat de l’arrondissement pour déposer plainte.

L’évocation du nom du suspect a permis aux policiers de faire le lien avec une contravention de la veille. Doublés par la droite par cet homme, ils ont procédé à son contrôle routier et ont découvert 4.000 masques FFP2 dans son véhicule. L’homme a été conduit au commissariat puis relâché.

Mardi une perquisition a été menée à son domicile. Sous le lit, une Kalachnikov avec deux chargeurs, sept cartouches de calibre 7.62, un fusil à pompe accompagné de huit cartouches, ainsi qu’un pistolet semi-automatique Beretta et un chargeur ont été découverts. Un gyrophare était caché dans sa voiture.

Le détenteur de l’arsenal a été placé en garde a vue et une mise en examen a suivi vendredi.Le suspect est âgé de 33 ans. Il est diplômé, chef d’entreprise et cadre supérieur. Il est cependant fiché dans une affaire d’escroquerie et a un frère lié au grand banditisme. Ce dernier purge actuellement une peine de prison pour des braquages et séquestration.

Les deux frères ont grandi dans une cité de Meaux (Seine-et-Marne) et le prévenu a tenté de l’invoquer pour justifier la présence d’un arsenal dans son appartement. Il a affirmé que des individus de Meaux, peut-être liés à son frère, l’avaient contraint à cacher des armes.

Ce vendredi, une information judiciaire a été ouverte contre lui. Il a été déféré au Palais de justice, porte de Clichy (XVIIe).

Source