Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Abbas Mousavi, a déclaré : «Les accusations proférées depuis les États-Unis ne visent qu’à saper le plan du gouvernement vénézuélien de reconstruire ses raffineries.»
Rejetant les allégations du représentant spécial américain pour le Venezuela, Elliott Abrams, le diplomate iranien a qualifié de «sans fondement» ces accusations, qui ne visent qu’à «préparer le terrain pour intensifier les pressions sur le gouvernement vénézuélien et à saper les relations commerciales Téhéran-Caracas.»
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a ajouté que le gouvernement américain, qui a échoué dans ses projets hostiles visant le Venezuela, dont les sanctions économiques, la menace militaire et tout récemment, la formation du Conseil de transition, en raison de la résistance du gouvernement et du peuple vénézuéliens, a fait recours à la politique de mise en accusation. «Une approche dont l’objectif est d’entraver la reconstruction des raffineries et la production de produits pétroliers du pays, y compris l’essence, qui est actuellement en pénurie en raison des sanctions américaines», a-t-il déploré.
Elliott Abrams, l’émissaire américain pour le Venezuela, a prétendu jeudi 30 avril 2020 que le pays d’Amérique latine, payait en or l’Iran pour remettre sur pied son industrie pétrolière en difficulté, dénonçant « une coopération grandissante » entre ces deux pays, la République islamique et le Venezuela, tous deux l’objets des pressions et des sanctions les plus cruelles des Etats-Unis.