Dans une interview accordée au Parisien samedi 2 mai le ministre de la Santé Olivier Véran a conditionné la date de levée du confinement par le respect «jusqu’au bout» de ce dernier, pour que le «couvercle» soit «mis sur la casserole de la pandémie». Dans le cas contraire, cette date pourrait être remise en question.
Dans un entretien avec Le Parisien samedi 2 mai le ministre de la Santé Olivier Véran a reconnu que surmonter la crise du coronavirus demanderait de longs efforts de la part des Français, que ce serait «une course de fond» et que tout n’était pas définitif avec la date de levée du confinement.
Il a confirmé que l’objectif du 11 mai était d’avoir suffisamment peu de malades par jour pour réussir le dé-confinement.
«Si le confinement est bien respecté jusqu’au bout, le couvercle aura été mis sur la casserole de la pandémie, et nous pourrons dé-confiner progressivement dans les meilleures conditions», a-t-il expliqué.
Selon lui c’est un scénario qui dépend du respect, jusqu’au dernier moment, du confinement.
«Dans le cas contraire, et si le nombre de nouveaux malades devait être trop élevé, la date de lever du confinement pourrait être remise en question et sera appréciée selon les départements», a-t-il nuancé.
«Nous ne prendrons aucun risque avec la santé des Français», a prévenu le ministre.
Quant aux Français qui s’interrogent sur leurs vacances d’été, le ministre de la Santé a préféré miser sur la prudence.
«À titre personnel, je ne m’engagerais pas sur l’achat d’un billet d’avion. Ne soyons pas trop pressés de faire des réservations».