La brigade pro-iranienne Baqir et la milice palestinienne Liwa al-Quds (« Brigade de Jérusalem ») se sont retirées de la ville d’Alep en Syrie, suite aux frappes aériennes lundi soir attribuées à Israël contre « une usine de munitions et un centre de recherche », rapporte mercredi la Step News Agency.
La brigade Baqir a érigé des postes de contrôle aux entrées sud et est de la ville, et contrôle désormais l’identité des passants et les véhicules.
Le quartier général de la brigade pro-iranienne a été déplacé dans une zone périphérique de la ville, « de peur d’être pris pour cible par des frappes aériennes israéliennes. »
De même, les non-résidents ont été empêchés d’entrer dans la zone où siège Liwa al-Quds, qui s’efforce également de déplacer son quartier général, selon la Step News Agency. Anciennement soutenue par Téhéran, la brigade palestinienne est aujourd’hui portée par la Russie.
Cette annonce intervient alors que des responsables sécuritaires israéliens ont déclaré mardi que « l’Iran réduisait ses forces en Syrie pour la première fois depuis son entrée sur le territoire syrien ».
« L’Iran n’a rien à faire en Syrie, et nous n’arrêterons pas tant que les Iraniens n’auront pas quitté la Syrie », a martelé mardi soir le ministre de la Défense Naftali Bennett dans une interview accordée à Kan.