Soixante condamnés pour terrorisme et détenus radicalisés pourront quitter la prison en 2020 et en 2021, selon les chiffres du ministre de la Justice Koen Geens cités dans De Tijd mercredi.
Toutefois, une récente étude pointe que le risque de récidive est faible. Trente-trois de ces profils peuvent être libérés cette année, et 27 autres l’an prochain, selon une réponse du ministre à une question parlementaire. Le risque de récidive est très faible selon Thomas Renard, chercheur à l’Institut d’Egmont, qui s’est penché sur le cas de 557 terroristes condamnés en Belgique depuis les années 1990. Le pourcentage de récidive est de 5 %, soit plus bas que le taux de récidive pour des autres faits de criminalité.
« L’hypothèse courante parmi le grand public, mais aussi parmi les services de sécurité, est qu’il existe un risque élevé de récidive chez toute personne condamnée pour terrorisme, mais mon étude prouve exactement le contraire », déclare M. Renard.